L'impact en France est énorme. Alcatel-Lucent emploie aujourd'hui essentiellement des salariés qualifiés : ingénieurs, cadres et de techniciens. Les réductions d’effectifs impactent tous les sites français. La plus importante des filiales d'Alcatel-Lucent en France impactée est 'Alcatel Lucent France SA' (ex.: Alcatel-CIT), qui compte 8 000 salariés. Les établissements appartenant à la filiale Alcatel Alenia Space ne sont pas concernés par ce plan. Ils doivent en avril 2007 passer sous l'aile de l'entreprise Thales.
Les sites situés en Bretagne sont majoritairement touchés (environ 25% des effectifs pour Orvault/Rennes, et Lannion. Les 2 sites de Rennes vont être fermés. Il s'agit d'un séisme social pour les syndicats. L'intersyndicale condamne ces suppressions d'emplois : qui vont ramener la France au troisième rang au niveau des effectifs d'autant plus que la nouvelle entreprise ne propose aucun projet industriel qui mette fin au déclin de notre entreprise en France. Les syndicats contestent la présentation de la situation, et estiment que tout a été monté d'avance pour justifier des suppressions de postes.
- La branche Convergence (équipements et logiciels réseaux) paiera le plus lourd tribut dans le cadre du plan qui prévoit près de 1500 suppressions de postes en France, selon La Tribune, le 7 mars 2007.
- Les 8 000 salariés sont répartis entre Vélizy et Châteaufort (Yvelines), Lannion (Côtes d'Armor), Orvault (Loire-Atlantique) / Rennes (Ille-et-Vilaine) et le centre de Villarceaux à Nozay (Essonne) principalement.
- Libération. Alcatel-Lucent supprime 1500 emplois en France, 13 février 2007.
- L'intersyndicale est une initiative très unitaire : CGT, CFDT, Confédération générale du travail - Force ouvrière, CFTC, CFE-CGC. Un tel front syndical et politique est plutôt rare dans l'histoire sociale d'Alcatel. Le mouvement est aussi soutenu par le syndicat américain Communications Workers of America (CWA).
- On cherche à en rajouter pour augmenter les profits. La barque a été particulièrement chargée et un profond sentiment d'injustice prédomine, a expliqué le délégué CGC Bertrand Lapraye. Selon la CFDT, ce plan de restructuration cache une délocalisation déguisée, puisque dans le même temps, l'entreprise embauche dans les pays à bas coûts comme la République populaire de Chine.
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