Dans la revue Réseaux & Télécoms, après l'interview de J.-C. Giroux hier, Gaston Khoury, Directeur Général Adjoint France et Vice-Président de l'activité Wireless affirme que Huawei a décidé d'investir dans le centre de Lannion, et que cela correspond à une vraie stratégie industrielle.
Du coté de la Finance, selon André Chassagnol, directeur de la recherche de HPC, l'intervention des hommes politiques sur ce dossier va ralentir la mise en place des restructurations alors que la concurrence sur le marché des équipements télécoms est forte et que la pression sur les prix est sensible. Dans l'attente de la finalisation des restructurations, la motivation des employés risque également d'être affectée. Les synergies induites par le mariage entre Alcatel et Lucent ne devraient pas être visibles avant le dernier trimestre 2007. Le titre a fait l'objet de plusieurs dégradations de la part d'analystes cette semaine.
L’action a perdu plus de 30% en un an, seul un tiers des analystes sont positifs, et le tandem Russo-Tchuruk ne convainc pas. Le plan de suppression de 12 500 emplois, loin de faire rebondir l’action l’a fait piquer du nez. Cette semaine des grands bureaux d’analyse comme CA Cheuvreux, Goldman Sachs ou Bear Stearns ont assassiné la valeur. Le moins que l’on puisse dire est que la fusion entre Alcatel et Lucent annoncée en avril 2006 se passe mal.
Philippe de Villiers a appelé à un retour à l'esprit du traité de Rome en Europe, dans une déclaration faite symboliquement devant le siège d'Alcatel-Lucent à Paris et le siège de l'UMP. Il a déclaré qu'Alcatel, qui veut supprimer près de 1.500 emplois en France, représente "très exactement l'Europe dont nous ne voulons pas", l'Europe "des délocalisations et du mondialisme", qui a "aboli la préférence communautaire et qui envoie toutes les entreprises au tapis"
En fin, et en guise de conclusion, cette phrase trouvée sur le site officiel Alcatel-Lucent : Nos salariés sont le cœur de notre Groupe et la clé de notre réussite sur le marché mondial. En tant qu’entreprise socialement responsable, nous respectons les droits de nos salariés et nous efforçons de leur garantir : un environnement de travail sûr et sain, des processus de travail clairs, la liberté d’opinion et d’expression, ainsi qu’un dialogue ouvert.
Du coté de la Finance, selon André Chassagnol, directeur de la recherche de HPC, l'intervention des hommes politiques sur ce dossier va ralentir la mise en place des restructurations alors que la concurrence sur le marché des équipements télécoms est forte et que la pression sur les prix est sensible. Dans l'attente de la finalisation des restructurations, la motivation des employés risque également d'être affectée. Les synergies induites par le mariage entre Alcatel et Lucent ne devraient pas être visibles avant le dernier trimestre 2007. Le titre a fait l'objet de plusieurs dégradations de la part d'analystes cette semaine.
L’action a perdu plus de 30% en un an, seul un tiers des analystes sont positifs, et le tandem Russo-Tchuruk ne convainc pas. Le plan de suppression de 12 500 emplois, loin de faire rebondir l’action l’a fait piquer du nez. Cette semaine des grands bureaux d’analyse comme CA Cheuvreux, Goldman Sachs ou Bear Stearns ont assassiné la valeur. Le moins que l’on puisse dire est que la fusion entre Alcatel et Lucent annoncée en avril 2006 se passe mal.
Philippe de Villiers a appelé à un retour à l'esprit du traité de Rome en Europe, dans une déclaration faite symboliquement devant le siège d'Alcatel-Lucent à Paris et le siège de l'UMP. Il a déclaré qu'Alcatel, qui veut supprimer près de 1.500 emplois en France, représente "très exactement l'Europe dont nous ne voulons pas", l'Europe "des délocalisations et du mondialisme", qui a "aboli la préférence communautaire et qui envoie toutes les entreprises au tapis"
En fin, et en guise de conclusion, cette phrase trouvée sur le site officiel Alcatel-Lucent : Nos salariés sont le cœur de notre Groupe et la clé de notre réussite sur le marché mondial. En tant qu’entreprise socialement responsable, nous respectons les droits de nos salariés et nous efforçons de leur garantir : un environnement de travail sûr et sain, des processus de travail clairs, la liberté d’opinion et d’expression, ainsi qu’un dialogue ouvert.
- Réseaux & Télécoms, L'implantation de Huawei à Lannion répond à une vraie stratégie, 23 mars 2007.
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