Alcatel-Lucent annonce avoir remporté un contrat de six milliards de dollars sur trois ans pour la fourniture à l'opérateur américain Verizon Wireless d'équipements de réseaux, de logiciels et de services. Vendredi, Serge Tchuruk, le président du conseil d’administration, qui avait joint Challenges, ne niait pas le fait que cette fusion soit difficile mais il rappelait qu’elle n’avait pas quatre mois, et que les analystes seraient bien avisés de faire preuve de la même patience que les fonds de private equity dont l’échelle du temps, à l’inverse des boursiers, ne se compte pas en mois, mais en année.
Mais au-delà de cette perception des marchés, c’est la rumeur, reprise par Challenges, de désaccords au sommet que Serge Tchuruk souhaitait dissiper : il ne conteste pas les tensions au moment de la fusion mais récuse absolument leur réalité aujourd’hui. Oui, insiste-t-il, l’ex-patronne de Lucent, nouvelle directrice générale de groupe a toute sa confiance et celle du conseil d’administration qu’il préside ; non, elle ne passe pas plus de temps aux Etats-Unis qu’à Paris ; non, il n’est pas constamment derrière son dos et la laisse libre de diriger opérationnellement la société…Un démenti à l’image du Tchuruk très interventionniste, auquel il a été souvent reproché d’avoir tué tous ses successeurs. Mais aujourd’hui, il assure qu’à bientôt 70 ans, il est enchanté de se contenter de son simple job – non payé, insiste-t-il, - de président : un job à plein temps au moment de la fusion, mais qui n’est déjà plus qu’un mi-temps, et cela lui va très bien comme ça. D’ailleurs, cet hiver, il pris quinze jours au ski, ce qui, promet-il, ne lui était jamais arrivé de sa vie !
Mais au-delà de cette perception des marchés, c’est la rumeur, reprise par Challenges, de désaccords au sommet que Serge Tchuruk souhaitait dissiper : il ne conteste pas les tensions au moment de la fusion mais récuse absolument leur réalité aujourd’hui. Oui, insiste-t-il, l’ex-patronne de Lucent, nouvelle directrice générale de groupe a toute sa confiance et celle du conseil d’administration qu’il préside ; non, elle ne passe pas plus de temps aux Etats-Unis qu’à Paris ; non, il n’est pas constamment derrière son dos et la laisse libre de diriger opérationnellement la société…Un démenti à l’image du Tchuruk très interventionniste, auquel il a été souvent reproché d’avoir tué tous ses successeurs. Mais aujourd’hui, il assure qu’à bientôt 70 ans, il est enchanté de se contenter de son simple job – non payé, insiste-t-il, - de président : un job à plein temps au moment de la fusion, mais qui n’est déjà plus qu’un mi-temps, et cela lui va très bien comme ça. D’ailleurs, cet hiver, il pris quinze jours au ski, ce qui, promet-il, ne lui était jamais arrivé de sa vie !
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