Plusieurs milliers de personnes défilent pour protester contre le plan de licenciements annoncé par Alcatel-Lucent à Lannion.
Cette manifestation a réuni des salariés d'Alcatel, des représentants d'associations et de la société civile pour la « défense de l'emploi en Bretagne ». 3 000 selon la police. 5 000 selon les organisateurs. Le défilé du 24 mars dans Lannion entendait attirer l'attention des pouvoirs publics sur le dossier Alcatel-Lucent. C'est « Un signe fort après les manifestations de Rennes et de Paris », selon ce représentant CGT, qui vient s'ajouter aux grèves et aux débrayages observés sur les différents sites d'Alcatel-Lucent depuis maintenant un mois.
Les manifestants se sont régroupés dans le centre-ville de Lannion, avant de défiler en ville, sous des banderoles syndicales ou de l'association "Trégor debout", qui regroupe des syndicats et des associations de la société civile locale. Trégor Debout a été créé en 1997, lors de la fermeture de la division industrielle d’Alcatel.
Des manifestants portaient également des pancartes sur lesquelles était mentionné Quel Avenir pour moi dans le Trégor ?. Plusieurs élus locaux étaient présents, dont le président du Conseil général des Côtes d'Armor, Claudy Lebreton, le vice-président du Conseil régional, Gérard Lahellec, ainsi que le "numéro deux" de la centrale CGT, Jean-Christophe Le Digou, originaire de la région. De droite comme de gauche, ils admettent une impuissance face à ces décisions prises « au niveau mondial ».
Des délégations de Brest, Rennes et Orvault se sont greffées au cortège des manifestants, à grands renforts de banderoles. De nombreux commerces de Lannion étaient d'ailleurs fermés, en signe de solidarité, à l'appel de l'union des commerçants de la ville. Pour l'intersyndicale, c'est une réussite. « On l'espérait depuis un moment. Cette mobilisation est la preuve que le mouvement ne faiblit pas et, qu'au contraire, il s'endurcit dans l'unité », insiste ce délégué CGT. Même son de cloche du côté de la CFDT : « C'est à la hauteur de ce que l'on attendait. C'est aussi un signe que la population lannionnaise qui est venue en nombre se préoccupe de l'avenir de l'emploi dans la région ». Alors que de nouveaux débrayages sont d'ores et déjà annoncés sur les différents sites de l'Ouest, jeudi et vendredi, une rumeur gonflait dans les rangs des manifestants. Thierry Breton serait en effet pressenti pour prendre la direction du groupe Alcatel-Lucent...
Cette manifestation a réuni des salariés d'Alcatel, des représentants d'associations et de la société civile pour la « défense de l'emploi en Bretagne ». 3 000 selon la police. 5 000 selon les organisateurs. Le défilé du 24 mars dans Lannion entendait attirer l'attention des pouvoirs publics sur le dossier Alcatel-Lucent. C'est « Un signe fort après les manifestations de Rennes et de Paris », selon ce représentant CGT, qui vient s'ajouter aux grèves et aux débrayages observés sur les différents sites d'Alcatel-Lucent depuis maintenant un mois.
Les manifestants se sont régroupés dans le centre-ville de Lannion, avant de défiler en ville, sous des banderoles syndicales ou de l'association "Trégor debout", qui regroupe des syndicats et des associations de la société civile locale. Trégor Debout a été créé en 1997, lors de la fermeture de la division industrielle d’Alcatel.
Des manifestants portaient également des pancartes sur lesquelles était mentionné Quel Avenir pour moi dans le Trégor ?. Plusieurs élus locaux étaient présents, dont le président du Conseil général des Côtes d'Armor, Claudy Lebreton, le vice-président du Conseil régional, Gérard Lahellec, ainsi que le "numéro deux" de la centrale CGT, Jean-Christophe Le Digou, originaire de la région. De droite comme de gauche, ils admettent une impuissance face à ces décisions prises « au niveau mondial ».
Des délégations de Brest, Rennes et Orvault se sont greffées au cortège des manifestants, à grands renforts de banderoles. De nombreux commerces de Lannion étaient d'ailleurs fermés, en signe de solidarité, à l'appel de l'union des commerçants de la ville. Pour l'intersyndicale, c'est une réussite. « On l'espérait depuis un moment. Cette mobilisation est la preuve que le mouvement ne faiblit pas et, qu'au contraire, il s'endurcit dans l'unité », insiste ce délégué CGT. Même son de cloche du côté de la CFDT : « C'est à la hauteur de ce que l'on attendait. C'est aussi un signe que la population lannionnaise qui est venue en nombre se préoccupe de l'avenir de l'emploi dans la région ». Alors que de nouveaux débrayages sont d'ores et déjà annoncés sur les différents sites de l'Ouest, jeudi et vendredi, une rumeur gonflait dans les rangs des manifestants. Thierry Breton serait en effet pressenti pour prendre la direction du groupe Alcatel-Lucent...
- AFP. Plusieurs milliers de manifestants à Lannion, 24 mars 2007.
- « Nous sommes tous écoeurés, ici, par ce qui se passe. Ces suppressions de postes sont ridicules », lâche une personne. Pour ce manifestant « nous sommes dans une situation où l'on ne respecte plus l'individu. On supprime des emplois avec pour seul objectif de faire du profit. C'est une très bonne raison d'être dans la rue aujourd'hui ». Ouest-France. Alcatel : près de 5 000 manifestants à Lannion, 25 mars 2007.
- Le Télégramme. Alcatel, 5 000 personnes dans les rues de Lannion, 24 mars 2007.
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