mardi 20 mars 2007

27 février 2007 - On continue

Le journal Libération lance une enquête sur le sujet Que peut faire l'Etat face à une multinationale qui décide de supprimer des milliers d'emplois ? en prenant comme exemple Alcatel-Lucent. Il sollicite les quatre écuries présidentielles pour faire le tour de la question (Jean Arthuis, Julien Dray, Pierre Méhaignerie, Olivier Dartigolles. Des débrayages sont organisés sur les sites rennais : L'intersyndicale a fait du maintien du site de Rennes un objectif prioritaire et à Orvault. Une manifestation des salariés est prévue le 1er mars à Nantes. Les groupes socialistes de l'Assemblée nationale et du Sénat (Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS de l'Assemblée, et son homologue du Sénat, Jean-Pierre Bel) veulent que le Premier ministre convoque le Parlement afin d'organiser un débat sur l'industrie, notamment à propos d'Airbus et d'Alcatel-Lucent.

Selon le syndicat Communications Workers of America (CWA), aux États-Unis, les lettres individuelles de licenciement ont déjà commencé à parvenir aux destinataires.



Après Rennes, Orvault, Lannion, le Comité d'Entreprise de Villarceaux n'a pas duré plus de 10 minutes devant les non-réponses fournies par la direction d'Alcatel-Lucent France. La direction rencontre dans la soirée des élus bretons. Ouest-France parlera le lendemain de plus de deux heures de discussions ''serrées''... Les élus réclament la suppression du plan social prévu en France et sollicitent un rendez-vous avec le Premier ministre pour demander «la tenue urgente d’un tour de table national réunissant les actionnaires institutionnels du groupe Alcatel-Lucent -Caisse des Dépôts notamment-, le Gouvernement et les collectivités territoriales et locales concernés».
  • Libération. Alcatel-Lucent, ce que feraient les présidentiables, 27 février 2007.
  • On apprend le même jour que selon le quotidien allemand Die Welt sur son site internet, citant des sources proches de l'entreprise, l'avionneur européen Airbus va supprimer 3500 emplois en Allemagne et 4200 en France.
  • On compte parmi les élus bretons : Jean-Yves Le Drian, Edmond Hervé, Alain Gouriou, Jean Normand, vice-président du Conseil général d'Ille-et-Vilaine, Claudy Lebreton, président du conseil général des Côtes d'Armor.
  • D'après des sources syndicales, tous commes les salariés, les élus bretons ne comprennent pas cette décision de fermer les sites rennais. Les mêmes arguments concernants la gestion des compétences leur ont été avancés et ils ont relévé les nombreuses contradictions de la direction pour justifier ce plan social. De ce fait, l'image laissée par Alcatel-Lucent en Bretagne est fortement dégradée. Comble de tout, la direction a osé poser la question suivantes aux élus "Y a t'il des choses à faire pour assurer notre crédibilité ?". La réponse des élus a été claire et sans appel "si vous voulez redorer l'image d'Alcatel-Lucent, revenez sur cette décision que nous n'acceptons pas et ne comprenons pas".

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