Des actions sont prévues ce jour sur les sites français en région et le lendemain en Ile-de-France. Un débrayage sur le site de Lannion est prévu de 9H30 à 11H30. Il sera suivi d'une marche vers l'aéroport de la ville puis vers le secteur Recherche et développement d'Alcatel-Lucent. D'autres actions sont prévues sur les sites de Brest et d'Orvault, que doivent rejoindre des salariés de Rennes. Ils défileront ensemble dans le centre d'Orvault, où une pièce de théâtre "maison" sera donnée. Les salariés d'Alcatel-Lucent à Illkirch (Bas-Rhin) doivent se rassembler ce jour. Les salariés alsaciens ont prévu de manifester le 4 avril à Strasbourg, jusqu'au Parlement européen où ils déposeront une motion. Une délégation de Stuttgart (Allemagne) devrait les rejoindre.
L'intersyndicale considère que "le dialogue social est rompu depuis le 14 février 2007, date du dernier CCE au cours duquel la direction a présenté son plan de suppression d'emplois et annoncé la fermeture des établissements de Rennes"
Le candidat UMP à l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy, s'est engagé mercredi dernier auprès de salariés d'Alcatel-Lucent à développer la filière communications, mais n'a pas répondu à la situation d'"urgence sociale" chez l'équipementier, ont déclaré les syndicats mercredi. "M. Sarkozy, qui considère la filière communications comme prioritaire, tient un discours volontariste sur la recherche et développement en France. Il s'est même engagé à poser des actes concrets pour les industries dès la première semaine de son mandat s'il est élu", a rapporté Hervé Lassalle (CFDT, majoritaire) au nom des huit délégués (CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC) qui ont été reçus à son quartier général de campagne, à Paris. Les syndicats ont été surpris par le discours très dur envers la direction d'Alcatel-Lucent. Il a clairement dit qu'il ne la comprenait pas. Pour lui l'entreprise est mal dirigée. A la limite son jugement est plus dur que celui des salariés. Il s'est engagé à prendre des actes très concrets dès la première semaine de son élection. Mais on ne les commentra pas : il nous a dit de ne pas en parler...
Valérie Pécresse, porte-parole de l'UMP et députée des Yvelines, département où se trouvent plusieurs sites Alcatel-Lucent, a pour sa part déclaré que M. Sarkozy était "le seul candidat à définir ses priorités industrielles: télécoms, transports, énergie et santé". Selon les syndicats, le candidat "a souligné la naïveté européenne et française sur les relations commerciales avec notamment la Chine", où doivent être "délocalisés" des emplois français de l'équipementier. Il "pense intervenir au niveau de l'OMC (Organisation mondiale du commerce) pour réclamer une réciprocité dans les échanges et évoque l'idée d'une taxe carbone sur les importations". Interrogé par les salariés sur la possibilité de suspendre le plan social prévoyant près de 1.500 suppressions de postes en France, M. Sarkozy a répondu qu'il n'était plus au gouvernement et qu'il n'allait pas "jouer la démagogie" en allant dans ce sens. M. Sarkozy a cependant déclaré mercredi aux salariés "ne pas comprendre la direction ni son plan social", estimant que "l'entreprise est mal dirigée", ont ajouté les syndicats, aux côtés de Mme Pécresse et de la députée UMP de l'Essonne Nathalie Kosciusko-Morizet.
L'intersyndicale considère que "le dialogue social est rompu depuis le 14 février 2007, date du dernier CCE au cours duquel la direction a présenté son plan de suppression d'emplois et annoncé la fermeture des établissements de Rennes"
Le candidat UMP à l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy, s'est engagé mercredi dernier auprès de salariés d'Alcatel-Lucent à développer la filière communications, mais n'a pas répondu à la situation d'"urgence sociale" chez l'équipementier, ont déclaré les syndicats mercredi. "M. Sarkozy, qui considère la filière communications comme prioritaire, tient un discours volontariste sur la recherche et développement en France. Il s'est même engagé à poser des actes concrets pour les industries dès la première semaine de son mandat s'il est élu", a rapporté Hervé Lassalle (CFDT, majoritaire) au nom des huit délégués (CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC) qui ont été reçus à son quartier général de campagne, à Paris. Les syndicats ont été surpris par le discours très dur envers la direction d'Alcatel-Lucent. Il a clairement dit qu'il ne la comprenait pas. Pour lui l'entreprise est mal dirigée. A la limite son jugement est plus dur que celui des salariés. Il s'est engagé à prendre des actes très concrets dès la première semaine de son élection. Mais on ne les commentra pas : il nous a dit de ne pas en parler...
Valérie Pécresse, porte-parole de l'UMP et députée des Yvelines, département où se trouvent plusieurs sites Alcatel-Lucent, a pour sa part déclaré que M. Sarkozy était "le seul candidat à définir ses priorités industrielles: télécoms, transports, énergie et santé". Selon les syndicats, le candidat "a souligné la naïveté européenne et française sur les relations commerciales avec notamment la Chine", où doivent être "délocalisés" des emplois français de l'équipementier. Il "pense intervenir au niveau de l'OMC (Organisation mondiale du commerce) pour réclamer une réciprocité dans les échanges et évoque l'idée d'une taxe carbone sur les importations". Interrogé par les salariés sur la possibilité de suspendre le plan social prévoyant près de 1.500 suppressions de postes en France, M. Sarkozy a répondu qu'il n'était plus au gouvernement et qu'il n'allait pas "jouer la démagogie" en allant dans ce sens. M. Sarkozy a cependant déclaré mercredi aux salariés "ne pas comprendre la direction ni son plan social", estimant que "l'entreprise est mal dirigée", ont ajouté les syndicats, aux côtés de Mme Pécresse et de la députée UMP de l'Essonne Nathalie Kosciusko-Morizet.
- Dépêche AFP, 28 mars 2007.
- Sarkozy décoit les salaiés d'Alcatel, Journal de l'Essonne, 28 mars 2007.
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