Le comité de groupe européen est présidé ce jour : C'est une réunion en présence de douze membres de l'équipe de direction et de 27 délégués de 9 pays européens. Il est, de manière ''exceptionnelle'', par Patricia Russo, directeur général d'Alcatel-Lucent. La directrice a rencontré pour la première fois les syndicats européens du groupe pour parler du plan de suppression d'emplois pour l'Europe et veut ''engager le dialogue''.
La directrice générale du groupe reste inflexible. Elle affirme dans un entretien à La Tribune que l'objectif de 12 500 suppressions de postes n'est pas négociable. Elle répond à ceux qui s'inquiètent d'un plan qui serait destiné à déplacer la recherche-développement vers l'Asie que ''ce n'est pas vrai''. Elle souhaite ''aller vite'' dans la mise en œuvre du plan social, selon une syndicaliste présente à la réunion.
Patricia Russo ''a rappelé que les réductions d'effectifs sont la conséquence directe de redondances liées à la fusion annoncée le 1er décembre 2006 et au rachat des activités UMTS de Nortel'', précise un communiqué de la direction du groupe. Elle a cité également la nécessité d'une ''adaptation du mode de fonctionnement aux besoins en pleine évolution'' et de ''l'ajustement de certaines activités aux perspectives de marché''. On voit ici qu'elle reprend quasiment mot pour mot le texte de l'annonce effectuée précédemment le 14 février 2007.
Aucun calendrier n'est encore fixé pour mettre en place le plan social. Elle est ''restée plus de deux heures'' en séance et a dû ''faire front à un flot de questions des syndicalistes''. Selon le syndicat CGT, ''aucune révélation n'a été faite'' lors du comité de groupe, la direction se contentant de ''lire à haute voix les documents déjà envoyés par e-mail aux organisations syndicales.'' Pour les deux délégués CGT, ce comité ''est un non événement, sauf que maintenant nous savons que Patricia Russo existe, puisque nous l'avons rencontrée''. De son côté, une porte-parole de la direction a affirmé à l'AFP que cette réunion avait permis un ''vrai dialogue de près de 10 heures avec les partenaires sociaux sur un sujet délicat et difficile'' et ajouté qu'il ''y avait de grosses attentes de la part'' des syndicats. Cette réunion se poursuivra le 23 mars prochain. Le recours en référé posé auprès du tribunal de grande instance de Paris pour demander des compléments d'information sur le plan social sera examiné le 21 mars prochain. La CFE-CGC d'Alcatel-Lucent annonce une ''semaine de tous les dangers'' car il y a un risque de décrochage entre les salariés et la direction encore plus profond.
Les Echos parlent d'in dialogue long de plusieurs heures, mais un dialogue de sourds. Le comité de groupe européen d'Alcatel-Lucent qui s'en tenu vendredi a laissé un goût amer parmi les 27 élus du personnel venus de neuf pays. Pas moins de douze patrons d'activités et de filiales étaient présents. Tous n'ayant pas eu le temps de s'exprimer, les discussions se prolongeront le 23 mars.
Dans les Ardennes, Ségolène Royal refuse la ''fatalité'' des restructurations. Dans un communiqué, elle a par ailleurs assuré de sa ''solidarité'' les salariés d'Alcatel-Lucent : ''Les salariés ne doivent plus faire les frais du manque d'anticipation et des logiques purement financières'', a-t-elle fustigé, déplorant un ''gâchis d'intelligence et de compétences''.
On annonce à Rennes que la “Société Polymères de la Barre Thomas“, société à capitaux américains (SILVER POINT) qui appartenait au groupe PSA Peugeot-Citroën, et qui travaille à 94 % pour ce groupe connait à nouveau , un plan de licenciements pour environ 309 personnes (ouvriers et encadrement)… (Blog de la Barre Thomas)
La directrice générale du groupe reste inflexible. Elle affirme dans un entretien à La Tribune que l'objectif de 12 500 suppressions de postes n'est pas négociable. Elle répond à ceux qui s'inquiètent d'un plan qui serait destiné à déplacer la recherche-développement vers l'Asie que ''ce n'est pas vrai''. Elle souhaite ''aller vite'' dans la mise en œuvre du plan social, selon une syndicaliste présente à la réunion.
Patricia Russo ''a rappelé que les réductions d'effectifs sont la conséquence directe de redondances liées à la fusion annoncée le 1er décembre 2006 et au rachat des activités UMTS de Nortel'', précise un communiqué de la direction du groupe. Elle a cité également la nécessité d'une ''adaptation du mode de fonctionnement aux besoins en pleine évolution'' et de ''l'ajustement de certaines activités aux perspectives de marché''. On voit ici qu'elle reprend quasiment mot pour mot le texte de l'annonce effectuée précédemment le 14 février 2007.
Aucun calendrier n'est encore fixé pour mettre en place le plan social. Elle est ''restée plus de deux heures'' en séance et a dû ''faire front à un flot de questions des syndicalistes''. Selon le syndicat CGT, ''aucune révélation n'a été faite'' lors du comité de groupe, la direction se contentant de ''lire à haute voix les documents déjà envoyés par e-mail aux organisations syndicales.'' Pour les deux délégués CGT, ce comité ''est un non événement, sauf que maintenant nous savons que Patricia Russo existe, puisque nous l'avons rencontrée''. De son côté, une porte-parole de la direction a affirmé à l'AFP que cette réunion avait permis un ''vrai dialogue de près de 10 heures avec les partenaires sociaux sur un sujet délicat et difficile'' et ajouté qu'il ''y avait de grosses attentes de la part'' des syndicats. Cette réunion se poursuivra le 23 mars prochain. Le recours en référé posé auprès du tribunal de grande instance de Paris pour demander des compléments d'information sur le plan social sera examiné le 21 mars prochain. La CFE-CGC d'Alcatel-Lucent annonce une ''semaine de tous les dangers'' car il y a un risque de décrochage entre les salariés et la direction encore plus profond.
Les Echos parlent d'in dialogue long de plusieurs heures, mais un dialogue de sourds. Le comité de groupe européen d'Alcatel-Lucent qui s'en tenu vendredi a laissé un goût amer parmi les 27 élus du personnel venus de neuf pays. Pas moins de douze patrons d'activités et de filiales étaient présents. Tous n'ayant pas eu le temps de s'exprimer, les discussions se prolongeront le 23 mars.
Dans les Ardennes, Ségolène Royal refuse la ''fatalité'' des restructurations. Dans un communiqué, elle a par ailleurs assuré de sa ''solidarité'' les salariés d'Alcatel-Lucent : ''Les salariés ne doivent plus faire les frais du manque d'anticipation et des logiques purement financières'', a-t-elle fustigé, déplorant un ''gâchis d'intelligence et de compétences''.
On annonce à Rennes que la “Société Polymères de la Barre Thomas“, société à capitaux américains (SILVER POINT) qui appartenait au groupe PSA Peugeot-Citroën, et qui travaille à 94 % pour ce groupe connait à nouveau , un plan de licenciements pour environ 309 personnes (ouvriers et encadrement)… (Blog de la Barre Thomas)
- Ce n'est pas dans mes habitudes d'éviter le dialogue. Aux Etats-Unis, j'ai eu à travailler étroitement avec les syndicats, je les connais bien, affirme Mme Russo. Cette réunion est l'occasion d'expliquer exactement où sont nos priorités, notre stratégie et là où nous voulons aller. C'est vraiment l'occasion d'engager le dialogue. Le Monde, Mme Russo veut "engager le dialogue" chez Alcatel-Lucent, 16 mars 2007.
- Pour Patricia Russo, Alcatel-Lucent ''doit avoir des compétences dans les marchés émergents'' qui ont besoin de ''développements spécifiques''. On indique que le nouveau groupe a fini le tri dans son portefeuille de produits.
- Nous prendrons le temps qu'il faut, mais il ne faudrait pas que cela prenne des mois et des mois. L'incertitude n'est pas bonne, ni pour nos salariés qui vivent dans l'inquiétude, ni pour nos clients et donc pour notre activité. Le Monde, Mme Russo veut "engager le dialogue" chez Alcatel-Lucent, 16 mars 2007.
- Les Echos, Alcatel-Lucent : dialogue de sourds entre direction et syndicats, 19 mars 2007.
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