La direction d'Alcatel-Lucent a terminé sa présentation du plan social aux élus de neuf pays du comité européen d'information et de dialogue, vendredi dernier. « Cette fois-ci, nous avons épuisé l'ordre du jour. À ce stade, nous n'avons pas de demande complémentaire des syndicats au niveau européen », a déclaré une porte-parole du groupe. "Nous avons obtenu des informations complémentaires sur les réductions d'emplois par sous-activités mais ne savons pas ce qui est lié aux recouvrements à la suite de la fusion entre Alcatel et Lucent, à la situation économique difficile, aux stratégies pour les différentes activités", estime Alain Hurstel, secrétaire (CFDT) du comité européen. Selon la CFDT, "la direction aimerait passer rapidement aux procédures au niveau national". "Nous allons rester mobilisés car il est inadmissible que des activités stratégiques (recherche et développement, technologies de pointe...) soient délocalisées", a annoncé Alain Hurstel.
Désormais, chaque camp fourbit ses armes. La direction hésite à convoquer les comités d'entreprise pour engager le plan de sauvegarde de l'emploi dans les trois filiales nationales du groupe, Alcatel-Lucent France, Alcatel Business Systems et Compagnie Financière Alcatel. « Comment entamer les négociations si les syndicats refusent de discuter ? », s'interroge un administrateur. En fait, la direction temporise car les syndicats français envisagent de nouveaux procès. Ils contestent toujours le nombre de suppressions de postes et veulent gagner du temps, au moins jusqu'à la présidentielle. « Nous allons étudier tous les recours possibles », annonce un élu CFDT d'Alcatel-Lucent. La principale filiale française pourrait déposer un autre référé, après celui du comité de groupe européen qui sera plaidé le 3 avril. Les représentants du personnel ne pourraient pas discuter sérieusement car ils sont « tenus dans l'ignorance de la méthode et du raisonnement suivis pour déterminer l'excédent d'effectif allégué », argumente leur avocat Henri-José Legrand. « Nous pourrons saisir le Parlement européen et la Commission européenne. Et nous allons nous appuyer sur les élus en France, dont les circonscriptions sont concernées par les suppressions d'emplois. Nous allons de nouveau demander le soutien du gouvernement », ajoute Hervé Lassalle, élu CFDT.
Dans cette période préélectorale, tous les camps politiques s'emparent du dossier. Jusqu'à la présidentielle, la direction devrait calmer le jeu en restant ferme sur ses objectifs. Selon les premières conclusions d'un expert mandaté par le comité européen, les effectifs d'Alcatel-Lucent dans les pays à bas coût vont se retrouver "surdimensionnés" par rapport au chiffre d'affaires que dégagent ces pays.
Vendredi prochain, une nouvelle mobilisation sur les sites français d’Alcatel-Lucent est prévue, comme chaque semaine depuis l’annonce de 4.500 suppressions de poste en Europe, sur lesquelles les syndicats réclament toujours à la direction des justifications.
Désormais, chaque camp fourbit ses armes. La direction hésite à convoquer les comités d'entreprise pour engager le plan de sauvegarde de l'emploi dans les trois filiales nationales du groupe, Alcatel-Lucent France, Alcatel Business Systems et Compagnie Financière Alcatel. « Comment entamer les négociations si les syndicats refusent de discuter ? », s'interroge un administrateur. En fait, la direction temporise car les syndicats français envisagent de nouveaux procès. Ils contestent toujours le nombre de suppressions de postes et veulent gagner du temps, au moins jusqu'à la présidentielle. « Nous allons étudier tous les recours possibles », annonce un élu CFDT d'Alcatel-Lucent. La principale filiale française pourrait déposer un autre référé, après celui du comité de groupe européen qui sera plaidé le 3 avril. Les représentants du personnel ne pourraient pas discuter sérieusement car ils sont « tenus dans l'ignorance de la méthode et du raisonnement suivis pour déterminer l'excédent d'effectif allégué », argumente leur avocat Henri-José Legrand. « Nous pourrons saisir le Parlement européen et la Commission européenne. Et nous allons nous appuyer sur les élus en France, dont les circonscriptions sont concernées par les suppressions d'emplois. Nous allons de nouveau demander le soutien du gouvernement », ajoute Hervé Lassalle, élu CFDT.
Dans cette période préélectorale, tous les camps politiques s'emparent du dossier. Jusqu'à la présidentielle, la direction devrait calmer le jeu en restant ferme sur ses objectifs. Selon les premières conclusions d'un expert mandaté par le comité européen, les effectifs d'Alcatel-Lucent dans les pays à bas coût vont se retrouver "surdimensionnés" par rapport au chiffre d'affaires que dégagent ces pays.
Vendredi prochain, une nouvelle mobilisation sur les sites français d’Alcatel-Lucent est prévue, comme chaque semaine depuis l’annonce de 4.500 suppressions de poste en Europe, sur lesquelles les syndicats réclament toujours à la direction des justifications.
- Le Figaro. Guérilla chez Alcatel-Lucent contre le plan social, 24 mars 2007.
- La Tribune. Les syndicats d'Alcatel-Lucent maintiennent la pression sur la direction, 25 mars 2007.
- Henri-José Legrand est avocat au Barreau de Paris depuis 1971 ; la principale activité de son cabinet est orientée vers le conseil et l'assistance contentieuse aux syndicats et comités d'entreprise de tous secteurs d'activités, notamment lors des processus de restructuration des entreprises.
2 commentaires:
L'adresse de ce blog et un article ont été mis sur
http://lemammouth.over-blog.com/
blog de lutte antimibéral.
tenez bon!
Très bon blog
Infos mises sur "Le Mammouth Manchois Enervé" blog antilibéral.
http://lemammouth.over-blog.com/article-6150367.html
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